Après 1 semaine de vacances bien méritée à l’étranger, il est temps pour moi de débuter ma saison de morilles coniques. Fort heureusement, la météo maussade des derniers jours a fortement ralenti la pousse. Je n’ai donc rien raté !
L’objectif du jour est de constater l’évolution de la pousse et d’en ramasser afin de garnir mon omelette.
Première zone
Arrivé vers 8 h 30, je décide d’entamer la journée sur une place mise à blanc l’an dernier. Cette partie de forêt contenait 3 spots à coniques et me donnait en moyenne une cinquantaine de morilles par saison. Fort logiquement, si l’année est dans les normes, je devrais en tirer le jackpot.
Le résultat est encourageant, les morilles sont là, mais encore petites. J’en ai repéré une bonne dizaine mais j’ai de suite rebroussé chemin afin de ne pas écraser le sol ainsi que les minuscules. Si la température augmente de quelques degrés en journée, il ne faudra pas longtemps pour que ça jaillisse de partout.
Vu qu’une mise à blanc est exposée au vent et que le sol y est plus froid, je ne perds pas espoir d’en ramasser quelques-unes sur d’autres spots. Elles doivent être plus grandes en pleine forêt.
Deuxième zone
De fait, à peine arrivé sur la deuxième place que je repère des morilles coniques de 4 à 8 cm de haut, toutes fermées et encore claires. Il y en avait 6, sur un spot qui en compte 20 par saison, pas mal pour un début !
Je décide de les laisser, elles vont donc encore pousser. Je continue dans le même bois vers le second spot de la zone, un endroit qui me donne en moyenne 200 morilles par an. Bizarrement, il n’y a rien d’autre qu’une seule perdue sur une butte. Elles vont sortir d’ici peu, c’est sûr ! Je fais donc demi-tour vers la voiture.
Troisième zone
Le troisième endroit de la journée est un bois qui a été à 90 % abattu 3 ans auparavant. J’y avais 4 spots et demi qui donnaient de grosses morilles noires ainsi que des blondes. Il me reste 1 spot et demi de coniques grâce au 10 % de forêt subsistante. En me rendant sur la place, je tombe nez à nez avec un chercheur qui avait 3 morilles de petite taille dans son sac… Il m’explique l’endroit où il les a dénichées et, évidemment, c’est dans mon demi-spot. Je comprends donc pourquoi je ne trouvais chaque année que 3 ou 4 morilles à cet endroit, d’où le nom de « demi spot ». Il me reste le dernier spot à aller visiter et je ne perds pas espoir. Arrivé sur place, je constate que cette partie de bois a subi les vents hivernaux et les arbres sont tous à terre. C’est la désolation. Il y a des sapins partout sur la zone, les branches couvrent le moindre m² de sol, c’est donc mort pour cette année…
Quatrième zone
J’arrive sur la quatrième place. Un lieu où je fais de belles récoltes si je rapplique premier. En effet, l’endroit est fort fréquenté, je suis déjà tombé nez à nez avec 3 personnes différentes…
Les morilles sont petites, trop petites à l’exception de 3, que j’aurais laissée si la place n’était pas connue. Je les prends, ça garnira mon omelette du soir !
Cinquième zone
La journée se termine par une sixième place, assez aléatoire. Soit c’est la cinquantaine de morilles par année soit c’est rien du tout. Vu que l’an passé c’était rien du tout, j’ai un peu d’espoir. J’arrive sur la bonne zone, et là, une dizaine de morilles se montrent à moi. Des petites, 3 moyennes et une belle de 62 grammes. Je ramasse les 4 morilles valables et rebrousse chemin vers la maison.
Conclusion de la journée : L’objectif est atteint, je ne m’attendais pas à en ramasser des tonnes. J’en ai 7 dans le panier. J’ai de quoi manger !
Pour le reste, le début de saison est encourageant, les quelques petites morilles laissées au sol me permettent d’entrevoir une jolie récolte la semaine prochaine. D’autant que je n’ai fait que 5 places, ça ne servait à rien d’aller tout piétiner.
Si vous désirez la recette de mon repas du soir dont l’ingrédient principal est le fruit de mes recherches, n’hésitez pas à vous rendre sur mon prochain article en cliquant sur l’image Des morilles coniques (150gr)
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